Ah, la famille!
Journée à la fois géniale et bof!
Géniale parceque j'ai passé l'après-midi à faire des tirages de cartes chez une amie, qu'elle est très chouette, qu'elle m'a prété quelques très beauc bijoux en pierre de Lune (un magnifique collier et des boucles d'oreilles assorties) pour un concert. J'ai aussi eut une très belle bague qui était trop petite pour elle en amétiste... je l'adore! Bref, c'est super chouette! Et je suis aussi repartie avec un pannier de champignons (dont pas mal de girolles-délicieux) que son chéri à elle était allé ramasser pendant qu'on papotait.
Bof, parceque la mère de mon chérie, que pourtant j'apprécie énormément à franchi la limite à ne pas franchir: semer le doute dans notre couple. Et mentir.
Je résume: on parlais enfants, maternité et compagnie, et dans la discution elle m'a dit que je me trompais sur mon chéri, qu'en fait, si il voudrait des enfants, mais que ce n'était pas possible pour le moment. je répond que bien sûr que non, puisque ce n'est pas dans nos projets immédiats. Elle, "oui, mais c'est parcequ'il est angoissé" Moi "comment ça" Elle "et bien à cause de tes pêtages de plombs" (allusion à ma dépression, qui est quand même derrière moi je pense) Moi "oui, enfin, non, enfin, ça remonte à quand cette histoire? On va quand même pas me ressortir cette histoire de dépression à chaque fois, alors que je fais tout pour guérir" Elle "mais si dernièrement, la semaine dernière. Il angoisse et il a peur, il tient à toi mais il se demande toujours si tu ne peux pas retomber dans ta dépression" et on ajoute derrière "bien sûr il peut pas t'en parler"
Et paf! Le coup de poignard! Ramasse-toi ça ma cocotte, et étale le bien sur ton pain surtout!
Comment? L'amour de ma vie ne me dirait pas s'il avait des doutes? Surtout en ce qui concerne ma dépression et les enfants que nous aurions envie d'avoir? Alors qu'il y a encore deux jours on discutait encore prénoms, et que lorsque notre situation financière serait un peu moins cahotique (ce qui ne saurait tout de même pas trop tarder... quelques mois, une ou deux petites années) oui, ce sera chouette des enfants tous les deux. Et depuis des mois, tout roulle, il m'encourrage, trouve que cette année, alors que l'hiver arrive, il n'angoisse pas comme les trois dernières année (ma dépression devait en fait être une forme de dépression saisonnière qui n'avait jamais été soignée, donc le mois d'octobre était toujours une période délicate). Alors quoi?
Bon, je dis rien, enfin, un genre de "ouai, on verra ça plus tard, j'en parlerais avec lui".
Je rejoint mon chéri au cours d'arabe (on a cours d'arabe ensemble tous les mercredis), et dès que l'on est dans la voiture, je réussi à amener le sujet, ce qui était pas si facile. Ben oui, on se dit toujours tout, même lorsqu'il y a des malaises, enfin, on essait. Mais justement, je crois que c'est la première fois ou je me suis dit qu'il ne me faisait pas suffisement confiance pour me parler de ses doutes.
Et bien rien... même après avoir longtemps réfléchi, il ne se rappelle pas avoir dit quoi que ce soit qui ait pu être interprété de cette façon. Après avoir discuté, essayer de retrouver les mots exactes, le contexte, etc... et bien, non, rien, rien du tout, même pas discuté avec elle de ma dépression dernièrement, et même depuis des mois puisqu'il n'y avait aucune raison d'en parler! Alors d'où viennent ces mensonges? Et pourquoi? Pourquoi semer le doute là où les gens sont heureux? Et même s'il avait dit quelque chose, ce qui n'est pas le cas, de quel droit venir me le répéter? S'il lui avait fait des confidences, et il en a le droit, elle n'a pas le droit de venir le répéter!!!!!
Donc, voilà, je suis dépitée, morose, mais en même temps, ce qui compte c'est que je suis bien toujours sur la même longueur d'ondes que l'amour de ma vie, non? Justement, je crois qu'en dehors de mes périodes de dépression c'est la première fois ou j'ai eut un doute sur ma relation avec lui. C'est aussi ça que je trouce très grave.
J'ai l'impression que cette fois-ci quelque chose s'est vraiment brisé. Ce qui faisait que je pouvais lui faire confiance. Evidement, mon amour est aussi dépité que moi, mais bon, les choses vont certainement en rester là. Ca me fait beaucoup de peine que sa mère soit aussi égoïste et n'essaie pas de ménager un peu plus son fils unique.
A part laisser courrir, nous n'avons pas grand chose à faire, parceque ça ne servirait à rien, parceque de toutes façons comme à chaque fois où il y a des conflits, elle ne reconnaît jamais ses tords (je souligne parcequ'en 10 ans, j'ai jamais entendu le mot "j'ai eu tord" sortir sincèrement de sa bouche, et ce n'est pas une façon d'éxagérer les choses), parceque ses "principes" l'en empèchent: elle est quand même plus vieille que nous, donc elle ne peut qu'avoir raison (je souligne aussi principes, parcequ'elle prétend aussi ne pas en avoir).
C'est triste de voir à quel point la bêtise, peut faire autant de mal que la méchanceté - enfin, c'est notre conclusion à tous les deux. Je n'ai jamais cru à l'expression "il n'y a que l'intention qui compte". Je le vérifie tous les jours.
Enfin, je vais faire quelques tirages de runes et de cartes pour ma "correspondante apprentie-sorcière", ça va me changer les idées, et je sens que malgré tout, j'ai l'inspiration qu'il faut!
Belle nuit,
Luz